Monument aux morts - Bellerive-sur-Allier (03700)
Le conseil municipal vote, le 2 mars 1919, l’érection d’un monument aux morts dans le cimetière ainsi que la pose d’une plaque à la mairie. Il s’adresse aux architectes de Fleury et Percilly, de Vichy, pour établir un projet et prend contact, sur le conseil de Fleury, avec l’entrepreneur parisien De Beer.
Le devis de 12 000 F impliquait « un secours sollicité et promis sur les fonds de l’Etat », mais « déjà la commune est nantie d’une offre amicale et obligeante, qui s’engage à parfaire la somme nécessaire pour l’exécution immédiate des travaux » en attendant la subvention de l’Etat, pour laquelle interviennent les députés Vidal et Péronnet. La souscription 8 600 Fet la commune et promet 1 500.
L’implantation du monument étant prévue dans le cimetière, des concessions perpétuelles sont attribuées de part et d’autres pour inhumer les corps des soldats susceptibles d’être ramenés des zones du front. Mais les relations se gâtent entre la commune Bellerive et De Beer. Le devis initial de 12 000 F est largement dépassé ; la pierre de Volvic, qui était prévue, a été remplacée par des grès tendre qui se désagrège très vite. De Beer somme la mairie de verser l’argent demandé, ce que, par suite des mal façons, refuse la ville. Un procès va bientôt opposer les deux partis. Le monument est cependant inauguré le 08 avril 1923 en présence du maire Gaston Vidal, député de l’Allier et sous-secrétaire d’État, il est béni par le curé d la paroisse à l’issue d’une messe célébrée pour les soldats défunts.
Devant la dégradation du monument, en 1964, le conseil municipal décide de construire un nouveau, près de la mairie, et s’adresse aux Granits Comoli, du Mayet de montagne, pour la fourniture de la stèle, et à l’entreprise Ghibellini pour les travaux de fondation et les trottoirs Pour la somme de 30 424 F, Bellerive se dote d’un nouveau monument aux mort, inauguré le 11 novembre 1968 par le maire, Pierre Corniou.
Source : "Gardiens de la mémoire", Yzeure, APRB, 2008
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Monsieur Emmanuel Macron Président de la République Française, instaure une journée d'Hommage aux victimes du terrorisme le 11 mars 2020 :
"L'hommage de la Nation aux victimes d'attentats en France et aux victimes françaises d'attentats commis à l'étranger aura lieu, de façon symbolique, le même jour que la journée européenne des victimes du terrorisme". "Cela fait ainsi écho à la communauté de destin qui unit les Etats membres de l'Union européenne face au terrorisme", précise la Présidence de la République.
Les environ 36 000 monuments aux morts en France représentent en leurs qualités de "sentinelles de la mémoire" un pan du patrimoine culturel invitant chacun à la découverte de la statuaire des monuments et la compréhension des valeurs qui s'y rattachent : la France, la Patrie, la République, la Liberté, la Paix.
Date de dernière mise à jour : 04/06/2019